Comment en etes-vous venu à travailler sur le projet Eclipse ?

Ils m'ont juste demandé d'y travailler, et c'est tout. C'était aussi simple que ça !

Dans New Moon, Alexandre Desplat a admis ne pas connaître la bande sonore de Carter Burwell pour Twilight et qu'il n'avait même pas vu le premier film. Avez-vous suivi la même démarche ?

Non, en fait j'ai fait pas mal de recherches. J'aime beaucoup lire, et je connaissais l'histoire. J'ai été très intéressé par elle d'un point de vue dramatique. Et je sentais que l'histoire prenait de l'ampleur dans le troisième film. J'ai fait des recherches et suis tombé dans un processus créatif très intéressant. C'était un plaisir de travailler. Et je trouve leurs deux bandes originales très bons. Carter a fait un bon boulot, et celui d'Alexandre était superbe.

Coment était-ce de choisir les chansons pour Eclipse ?

J'ai travaillé avec Emily Haines et James Shaw de Metric, et Metric était un groupe que je recherchais ; je sentais que ce seraient de bons collaborateurs sur ce projet. Je leur ai demandé si travailler avec moi les intéressait, et nous avons tous les trois créé la chanson Eclipse (All Yours). J'ai vraiment aimé collaborer avec des artistes différents.

Et c'est quelque chose qu'on voit de moins en moins à Hollywood. A l'âge d'or des James Bond, on voyait quasiment le compositeur coécrire la chanson originale du film !

Oui, oui ! J'aimais beaucoup ça.

En écoutant la bande-son d'Eclipse, j'ai remarqué que vous faisiez de Jacob le personnage musical le plus présent, en utilisant Bella comme un substitut, en retrait.

Il est une part importante de l'histoire, et son caractère est un élément important dans la progression de l'histoire. Dans cette troisième partie, c'était le bon moment pour travailler avec les sentiments de Jacob et le côté dramatique de son histoire ; il n'était pas très développé avant. Je l'ai bien senti.

Puisqu'il n'y avait auparavant pas de thèmes pour Jacob, Victoria, Rosalie, Jasper et Jane, avez-vous senti un peu de pression à l'idée de les "présenter" ?

Oui, évidemment. J'écris à la mesure de l'emphase que je ressens. Et pour cette partie de l'histoire, l'emphase était différente de ce qui s'est fait avant. Donc il m'a paru bien d'accentuer, de mettre plus d'emphase sur certains des thèmes.

Et vous-même, vous êtes-vous investi personnellement en composant pour ces films extrêmement dramatiques ?

Oui, bien sûr, je m'investis émotionnellement. Je veux écrire en ressentant la tension. La musique est essentiellement un langage émotionnel, donc il faut ressentir quelque chose émaner des relations et construire une musique basée sur ces sentiments.

source: examiner.com  

Angeline